Аннотация:L’étude du Japon, et notamment de la langue japonaise, a commencé en Russie tout comme en Occident plus tard que l’étude des autres pays d’Orient, car durant la période de fermeture du Japon, on ne possédait que peu d’informations sur ce pays. Cette étude ne commença donc que durant la seconde moitié du XIXe siècle après l’ouverture du Japon. Jusqu’au début du XXe siècle, les études japonaises en Russie dépendaient fortement des modèles occidentaux, leurs niveaux théoriques étaient peu élevés. Une des raisons de la défaite russe en 1905 est la méconnaissance que l’on avait du Japon. Sous l’influence de cette défaite, à la fin de la première décennie du XXe siècle et au début de la seconde, un groupe de jeunes savants talentueux se constitua. Citons les noms de E. D. Polivanov, N. I. Konrad, N. A. Nevski, O. O. Rosenberg, etc. Certains d’entre eux émigrèrent après la révolution d’Octobre et jouèrent un rôle éminent dans les études japonaises d’autres pays. Qu’on songe à S. N. Elisseïev en France et aux États-Unis et à M. N. Ramming en Allemagne.